BON COP BAD COP

Je suis allée voir un film québécois hier soir : Bon cop bad cop.

Tout commence quand un homme est retrouvé mort à cheval sur une pancarte qui fait la frontière entre le Québec et l'Ontario. Deux policiers, l'un canadien français et l'autre canadien anglais se dispute la non-responsabilité de l'enquête. La tête et le cœur du cadavre sont au Québec, tandis que ses pieds et son c... sont en Ontario. Nos deux policiers que tout sépare se retrouvent donc à travailler ensemble sur la même enquête. L'anglais qui observe le réglement avec rigueur et le français aux méthodes peu orthodoxes se retrouvent sur la piste d'un tueur en série amateur de hockey qui s'en prend à ceux qui essaient de vendre les équipes de hockey canadiennes aux américains.

Plein de clichés très drôle, un bon film d'action. Mais je ne sais pas si ça pognerait en France. Les sacres québécois à tout bout de champs ainsi que les références aux relations houleuses entre anglophone et francophones sont peut-être difficile à comprendre pour des non-initiés. Quoi-que...

Visite de la pointe gaspésienne

Lundi soir, prise d'une frénésie de voyages et sachant que tous mes amis à Matane travaillent la semaine, j'ai pris l'autobus direction Percé. Je n'ai pas eu le temps de vous tenir au courant que j'étais déjà partie. Passer la nuit dans l'autocar devait me permettre d'économiser une nuit d'hôtel en arrivant fraiche et pimpante le mardi matin à Percé. En fait de fraiche et pimpante, je suis arrivée épuisée. Ce que je n'avais prévu c'est les 4 heues d'attente à Gaspé pour la correspondance vers Percé. La nuit ne fut pas longue.

Percé

Mardi matin, arrivée à Percé à 5h00. Tout était si calme et paisible. Le petit village du bord de mer sur la pointe gaspésienne semblait sans vie à cette heure-ci. Je me promenais sur la plage attendant de pouvoir aller prendre un café dans un quelconque restaurant du coin quand un vieux gaspésien m'a abordé : "Tu vas-tu camper ?". Je lui expliquais donc que je venais d'arriver avec l'autobus et il m'indiqua un café ouvert à quelques mètres de là. Il s'y rendait justement. "Ah, vous arrivez de l'autobus !!" me dit le serveur en me voyant entrer dans son restaurant un gros sac sur le dos. Je me suis pris un gros déjeuner bien copieux histoire de bien me remplir l'estomac, la journée allait être bien remplie. Le vieux gaspésien est venu me rejoindre à ma table pou discuter et m'indiquer tout un tas de bons trucs à faire et à visiter dans le coin.

l'Ile Bonaventure

A 8h00 je me suis présenté à l'ouverture de l'office du tourisme afin de prendre tous les renseignements dont j'avais besoin. Et à 9h00 j'étais dans le premier bateau pour l'Île Bonaventure. Jolie petite île aux maisons abandonnées, ou il n'y a ni eau ni électricité et ou seuls vivent les fous de bassan et dans l'eau quelques phoques.On a d'abbord eu droit à un tour du rocher Percé, puis de l'île, et enfin nous avons pu débarquer sur l'île pour ceux qui le souhaitaient. Là, plusieurs chemins de randonnées mais un seul était ouvert. La mer était tellement agitée qu'il fallait pouvoir rappatrier tout le monde rapidement au cas ou elle se déchaînerait un peu plus encore.

deux phoques
(si, si au milieu je vous promets c'est bien des phoques)

Au bout de la randonnée les fous de bassan étaient impressionants. Tellement nombreux que l'on ne voyait plus le sol sous eux.

les fous de bassan de l'Île Bonaventure

Ensuite, retour en arrière pour aller reprendre le bateau direction Percé. Dîner.

A 14h36, j'ai repris l'autobus direction Gaspé, puis Cap-aux-Os en bordure du parc Forillon. Bien sûre comme je n'avais pas réservé l'auberge de jeunesse affichait complet. Je me suis donc retrouvé dans un motel juste à côté, sortes de bungalows comme on en voit dans les films américains. La fille de l'auberge m'avait tout de même promis de m'installer un matelat quelques part au cas ou il n'y aurait pas eu de place non plus au motel. Finalament, après ma nuit dans l'autobus, avoir ma propre chambre avec mes propres sanitaires n'était pas désagréable.

Le lendemain matin, après avoir rendu mes clefs je me suis dirrigée vers l'entrée la plus proche du Parc Forillon. Mon gros sac sur le dos je ne savais pas trop ou j'allais, juste que l'autobus passait à 16h13 devant mon motel, puis continuaut ainsi son tour du parc en s'arrêtant à tous les autres arrêts.

Après quelques kilomètres de marche sur la route - les sentiers pédestres étant à au moins 4km de l'entrée du parc - une voiture s'est arrêté devant moi. Dedant trois retraités avaient eu pitié de moi avec mon gros sac sur le dos : "Tu veux-tu embarquer avec nous autres ?" "Volontier" dis-je. 10 minutes plus tard me voici au bord de la mer (la vraie cette fois : l'océan). Les excursions aux baleines de la matinée étaient toutes complètes, j'ai donc fait une petite randonnée par les sentiers balisés, j'ai croisé un phoque sur la plage et ai entrepris de m'en retourner vers le motel - si j'arrivais en avance j'avais repéré une petite plage pas loin. Je remontais donc à pieds quand une voiture s'arrête devant moi, c'était à nouveau les trois retraités qui remontaient de leur pêche au maquereaux et m'ont déposé devant le motel à 13h00. Après-midi sur la plage avant de reprendre l'autobus à 16h13 direction Matane.

Parc Forillon

Promenade sur les plages de Matane

Ce matin, retour à Matane sur le pouce. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages. Je me suis promené un peu sur les plages de Matane. Je vais commencer à réfléchir à la suite de mon séjour. Pour l'instant un peu de repos ne me fera pas de mal.

Matane

Les jardins de Métis

De l'eau à perte de vue, une grande étendue de rien, c'est à peu près à ça que ressemblait notre campement à Helen et à moi cette fin de semaine, sur les bords du Saint-Laurent, à 20 minutes à pieds des jardins de Métis.

Les jardins de Métis

Samedi après-midi, nous avons quitté Matane sur le pouce pour se rendre aux jardins de Métis que nous avons visité. Ces jardins, à l'entrée de la Gaspésie, ont été conçus par Elsie Reford, riche héritière du domaine ayant appartenu à son oncle. Elle a passé sa vie à en faire un jardin original. Aujourd'hui les jardins sont la propriété de l'état et accueillent régulièrement des créations paysagistes contemporaines. Helen et moi avons parcouru ces jardins sous de grands parapluies, fournis à la réception en raison de la météo. Ça faisait tout de même du bien de prendre l'air après une semaine passée enfermée avec des ordinateurs.

Les jardins de Métis
(cliquez sur les vignettes pour voir les images)

La visite finie la pluie s'est arrêtée, nous avons acheté des sandwichs et sommes allées planter notre tente sur la plage face au fleuve du Saint-Laurent. Nous avons soupé sur la plage puis le reste de la soirée nous l'avons passée là seules avec notre feu de camps et la compagnie des oiseaux marins qui nous ont rejoint petit à petit, parmi lesquels des huards, des goélands et des hérons. le paysage était tellement immense que difficile à rendre en photo.

camping sur la plage
(cliquez sur les vignettes pour voir les images)

Fin du Kabaret

Le Kabaret Kino s'est bien terminé vendredi soir. Ce fut éprouvant et épuisant mais très intéressant. J'ai même réalisé un petit film avec mon amie Mélanie : "Les vacances de M. Labrie". Vu les réactions des spectateurs ainsi que leurs commentaires celui-ci semble avoir bien fonctionné. Je vous laisse le découvrir sur :

http://www.kinomatane.org/videos.php
Kabaret été 2006 - Soir 3

il sea en ligne demain soir au plus tard

Bonne fin de semaine

Le Kabaret est terminé et moi je pars camper sur une plage du Saint-Laurent avec mon amie Helen qui est venue me rejoindre de baie-Comeau sur la rive d'en face pour la fin de semaine. La suite de mes aventures dans quelques jours.

Matane en été

Quelques images de Matane en été. La première a été prise lors d'un tournage sur la plage dans le cadre du Kabaret Kino, les autres pendant des moments de pauses au Kinolab (la sallle où sont réalisés les montages des films).

Première projection Kabaret

Hier soir s'est tenu la première soirée de projection du Kabaret Kino de Matane. J'avais donc la journée pour monter le film touné la veille jusqu'à 1h du matin. Le matin j'ai dû éteindre mon réveil deux fois avant de comprendre que je devais me lever. Puis, montage intensif toute la journé. Il faut bien préciser que c'était un film bourré d'effets spéciaux donc pendant que je montais d'autres trafiquaient les images et tout ça prend du temps. Bref, arrivé l'heure du début de la projection nous n'avions toujours pas fini. Nous avons dû finir à 20 minutes de la fin de la soirée. Le film à peine sortie sur cassette qu'il était diffusé. Nous avons reçu un bon accueil. Dans quelques instants maintenant les films seront en ligne sur le site de Kino Matane : http://www.kinomatane.org/

Moi je vais me reposer un peu et en profiter peut-ëtre pour quelques projets personnels. A bientôt pour de nouvelles aventures !!

Première vraie jounée de kabaret

1h30. Je rentre tout juste de ma première journée de tournage. Hier soir (je devrais dire avant-hier) il y a eu une petite réunion pendant laquelle chacun s'est présenté et les équipes ont commencé à se former. Puis il y a eu un gros souper suivis d'un feu sur la plage. J'ai cependant préféré retrouver de vieux amis autour d'une bière. Aujourd'hui j'ai fait la caméra-woman pour le film de mon ami Steve et demain matin je dois en faire le montage. Une bonne semaine de prévu... En tous cas la Gaspésie en été ça change vraiment, toujours autant de vent, mais sans les fameuses tempêtes de neige qui m'avait valu de dôle d'aventures dans les cabines téléphoniques.

KINO : L'HISTORIQUE
L’aventure Kino commence à Montréal en janvier 1999 par un simple pari entre amis : produire un court-métrage original chaque mois avant l’an 2000 et la fin du monde… L’an 2000 passe et point de catastrophe… Mais près de 200 films plus tard, Le mouvement KINO était né !

Inspiré de kinè, racine grecque signifiant « mouvement », le mot KINO rime aujourd’hui avec production indépendant et libre. Notre mission est de rassembler tous les artistes qui croient que la pertinence d’une œuvre cinématographique ne se chiffre pas seulement au montant de son budget de production. Faire bien avec rien, faire mieux avec peu et le faire maintenant! , tel est notre devise.

Dans une culture de cinéma abonné entièrement aud fonds public, il est certain que cette approche n’allait pas faire l’unanimité… Qu’à cela ne tienne ! 8 ans plus tard, Kino tient toujours le flambeau et offre à tous les créateurs un écran libre et sans censure.

UN RÉSEAU MONDIAL
C’est en 2001, à l’invitation du Festival du Nouveau Cinéma, que Kino organise son premier Kabaret. Des kinoïtes de Montréal et Québec reprennent la formule l’été suivant lors d’un tournée européenne et l’esprit de Kino s’installe à Hambourg, Cracovie, St-Pétersbourg et Helsinki.

L’enthousiasme est contagieux et des artistes d’un peu partout fondent des cellules Kino. De Charlevoix à Paris, de l’Île de la Réunion à Adélaïde en Australie… Partout l’engouement pour la formule Kino se fait sentir ! Il existe aujourd’hui plus de 50 cellules dans 14 pays sur 4 continents.

Mû par l’esprit de partage et l’absence de compétion, le réseau Kino’00 se veut laboratoire d’expérimentation et une rampe de lancement pour tous ceux qui refusent d’emprunter le seul chemin de la production « traditionnelle ».

LES KABARETS
Les kabarets sont des laboratoires ponctuels où se retrouvent pour créer sans contrainte, cinéastes, comédiens, musiciens et autres artisans du cinéma. Souvent (mais pas exclusivement), les Kabarets s’inscrivent dans le cadre d’un festival de cinéma et sont tenus dans plusieurs régions du monde. Montréal, Québec, Matane, Hull, Trouville, Hambourg, Adélaïde (Australie), et plusieurs autres cellules kino organisent régulièrement un kabaret.

À chaque période de 48 heures, les artistes proposent au public le résultat de leur travail. Le plaisir, l’entraide, et le partage de connaissances et des ressources techniques sont à l’honneur dans les kabarets. C’est une expérience inoubliable pour tous les participants : il faut l’avoir vécu pour le comprendre !

Comme aux soirées mensuelles, l’assistance aux projections des kabarets est ouverte à tous, moyennant une contribution volontaire.

extrait du site de Kino 00.

Bienvenue à Matane

Me voilà enfin à Matane pour le Kabaret Kino qui débute ce soir. Le chemin fut cette fois encore long et périlleux. Jeudi je suis allée prendre ma carte d'adhérente à allostop, un service de co-voiturage qui se charge de mettre en relation conducteur et passager moyenant un droit d'inscription de 18$ (environ 12 euros) - ensuite conducteur et passager(s) partagent les frais d'essence. Bien entendu il n'y avait pas de "lift" pour Matane donc vendredi matin me voici en voiture pour Rimouski, à 1h de route de Matane. Dans le pire des cas je pourrais toujours prendre un bus de Rimouski vers Matane pensais-je, j'aurai toujours économisé le temps d'un trajet Montréal-Matane avec un bus qui s'arrête à tous les arrêts ainsi que le prix du billet. Sauf que... une fois arrivée à Rimouski il n'y avait plus de bus pour Matane avant le lendemain 6h.

Heureusement l'accueil québécois n'étant pas qu'une légende j'ai pu loger chez l'un de mes compagnons de voyages. Ce matin donc, réveil à 5h pour prendre le bus direction Matane. Mes affaires déposées, j'aide aux préparatifs du Kabaret Kino. La première réunion générale aura lieue dans une demi heure maintenant.

Je vous dit à bientôt pour de nouvelles aventures.

Bien arrivée à Montréal

Un petit mot rapide pour vous dire que je suis bien arrivée à Montréal. Le passage à la douane fut long et la sortie de l'aéroport encore plus. A un moment j'ai même cru qu'ils faisaient ouvrir les valises tellement la file d'attente vers la sortie avançait lentement. Surtout que la fille des douanes avait bien insisté pour être sûre que je n'avais pas ramené de produits alimentaires de France dans mes bagages. Il faut dire qu'il est strictement interdit de ramener des denrées périssables (les attaques bactériologiques ça c'est du sérieux !). Par contre si vous lisez bien les conditions de vol qui accompagne votre billet d'avion il est clairement indiqué que certains objets peuvent être contenus dans vos bagages en soute parmis lesquels une arme blanche, des balles de fusils et une arme à feu. Voyons-donc, c'est qu'un fromage français est bien plus dangeureux qu'une arme à feu !!! Vous n'imaginez même quelle arme de destruction massive ferait un vieil époisse.

Sur ce je vous laisse car le décalage horaire commence à faire effet. A très vite pour de nouvelles aventure en Gaspésie et dans la capitale de la crevette.

Goodbye Paris

Ca y est les bagages sont bouclés, j'ai réussit à fermer mon gros sac à dos et me voilà prête à partir pour l'aéroport. La prochaine fois que j'écrirai ce sera du Canada.

A très bientôt !

J-15 images de Matane en hiver

J-22 en préparant le départ

Matane, l'été...

© Mélanie Gagné

J-24 leçon de québécois

Prenez deux peuples parlant une même langue. Séparez-les par un gigantesque océan. Donnez-leur à chacun un environnement et un voisinnage différent. Confrontez-les à d'autres langues et d'autres cultures. Et évitez-leur tout contact pendant des centaines d'années...

Vous obtenez le français de France et le français du Québec.




Bonne leçon !

J-26

En attendant le départ, pour patienter, une petite photo du cimetière de Matane tel que je l'ai découvert il y a un an et demi en plein hiver.

le Cimetière de Matane, Gaspésie, Québec

Sûre que beaucoup de choses on dû changer, à commencer par la neige et le soleil. Je vais redécouvrir Matane sous un autre jour...

J-30 avant le départ

Bus scolaire, Vieux Port de Montréal

4 décembre 2004, lors de mon dernier passage là-bas

Dans un mois je pars. Le 2 août 2006 je prendrais l'avion pour Montréal. La seconde partie de mon séjour s'est un peu étoffée. Je ne sais pas encore exactement ce que je ferai mais j'ai déjà une petite idée des lieux que je veux visiter et aussi de ce que je veux faire de ce séjour. Finalement ma caméra mini-DV me semble un peu lourde et encombrante pour un road-trip à travers le Québec et je me rends compte qu'en voyage je préfère l'image fixe. Il me semble qu'il n'y a pas mieux pour immortaliser un moment. Toutefois l'image animée ayant parfois sa raison d'être, je pense que ma caméra Super 8 sera un bon complément à mon appareil photo.

J'ai promis un objet animé témoin de mon voyage à l'organisme qui me soutient. Au départ ce devait être un "film-carnet de voyages" mais ceci est bien trop simple pour moi. Je vais tacher de confectionner un objet à partir de photos, de textes, d'objets ou de vidéos glanés de-ci de-là. L'objet aura la forme d'un livret, somme toute un carnet de voyages illustré par mes photos et auxquelles j'apporterai des annotations ainsi qu'un texte retraçant mon parcours.

Ne voulant pas d’un banal carnet de voyages j’ai décidé d’y apporter une autre dimension interactive. Il y aura tout d'abord un aspect virtuel : je vais tenter d'écrire pour vous mon carnet de voyages ici, au jour le jour et dans la limite de mes possibilités techniques ; ce qui vous permettra à vous de réagir en direct. Et pour finir j’y ajouterai l’image animée de par la confection et la réalisation d'un document vidéo (sûrement un DVD) qui sera intégré au livret que je remettrai à mon organisme bienfaiteur.

Présentation du projet

Le 2 août 2006 mon avion s'envolera de Paris vers Montréal. C'est la deuxième fois que je me rends au Québec. La première fois c'était il y a presque un an et demi, en plein hiver, j'y ai passé trois mois en stage dans une petite de société de production, à Matane en Gaspésie.

La Gaspésie

Primée pour mon rapport de séjour sur mon expérience là-bas j'ai à nouveau l'occasion de repartir pour un nouveau projet. Ce pays et ses habitants chaleureux, malgré un hiver glacial, j'ai envie de les revoir en été.

Le vecteur de ce nouveau projet sera l'image (animée, fixe, vidéo, photographie...). Le séjour se divise en deux grandes parties :
1 - la participation au Kino-Kabaret de Matane (pour plus d'infos suivez le lien) ;
2 - et la découverte de la Région au Québec grâce à un safari vidéo en Gaspésie et ailleurs.

La seconde partie reste encore à approfondir mais l'idée est là. Souhaitez-moi bon voyage !